A quoi sommes-nous réellement connectés ?

A travers ses tableaux et ses peintures sur porcelaine, Monika Cicolella explore les différentes connexions et interconnexions que chacun d'entre nous peut établir avec le monde qui l'entoure. Trop souvent, on réduit ces connexions au numérique et aux réseaux sociaux. Or, depuis la préhistoire, les humains ont toujours été connectés : à leur environnement, à leurs congénères, à eux-mêmes, à leurs croyances et à leur culture.

Aujourd'hui, à quoi sommes-nous réellement connectés ? Comment s'établissent ces connexions ? Est-ce qu'elles évoluent dans le temps et dans l'espace ? Sont-elles spécifiques à chaque individu ? Peut-on choisir nos connexions, et par conséquent nos déconnexions ? Que se passe-t-il lorsqu'on est connecté ? Est-ce une expérience qu'on peut partager ?

Monika Cicolella cherche des réponses à travers le prisme de ses propres connexions.

En puisant tout à la fois dans son riche parcours universitaire, ses nombreux voyages, sa profonde connaissance de l'Histoire de l'Art, sa personnalité rêveuse et pétillante ainsi que dans sa relation très intime avec toutes les formes d'expression de la Nature, Monika Cicolella convertit des moments de découverte et d'intense émotion en tableaux semi-abstraits et vibrants d'énergie, que chacun doit pouvoir ressentir et comprendre.

Avec la série Interconnexion, elle exprime ainsi l'intensité d'un moment de grâce vécu à Central Park, à New York. Dans Energie des Arbres, elle rend hommage à l'énergie et au bien-être que lui procurent les arbres et la Nature en général. Avec Lumière Intérieure, elle explore la connexion à soi-même et la relation particulière entre notre vie intérieure et l'expression que notre corps en donne.

Par la poésie de ses œuvres et les réflexions philosophiques qui les soutiennent, l'artiste invite  au final le spectateur à s'interroger sur ses propres connexions.

Des influences artistiques européennes et asiatiques

Dans son travail, Monika Cicolella associe la spontanéité et l'énergie du geste de la peinture à l'encre traditionnelle chinoise avec ses influences occidentales, faites de couleurs vives, de compositions élaborées et de références subtiles aux maîtres européens de la peinture comme Chagall, Dufy, Miró et de Staël.

Une approche artistique associant Art et Nature

Très influencée par les projets du linguiste polonais Zamenhof, le créateur de l'espéranto,  Monika Cicolella considère l'Art et la Nature comme deux langages universels, qui n'ont pas besoin de traduction et que chacun peut comprendre. C'est pourquoi elle utilise très souvent l'arbre, dont le motif et le symbole sont présents dans la plupart des cultures, comme un vecteur d'énergie et d'émotion. Afin de rester elle-même connectée à la Nature, elle utilise autant que possible dans sa pratique artistique des matières et des outils d'origine naturelle, comme l'encre, le papier, le bois, le fusain, la porcelaine ou les pigments naturels.